Silawit Poolsawat

 

Silawit Poolsawat

Né le : 28 septembre 1972
Nationalité : Thaïlandais
Éducation : Bachelor of Fine Arts (dominante peinture)
Faculté des Arts Décoratifs, Section Arts Appliqués
Université Silpakorn, Bangkok, Thailande

 


 

1993 : Exposition d’Art, Faculté des Arts Décoratifs, Section Arts Appliqués, Université Silpakorn, Bangkok, Thaïlande

2004 : “GLASS”, Exposition de Sculpture, Plankton, Jatujak, Bangkok, Thaïlande

2006 : “Human”, Exposition de Sculpture, Art de Queer, Jatujak, Bangkok, Thaïlande

2007 : “Change”, Exposition, Galerie Hof-Art , Bangkok, Thaïlande

2008 : “Sexy Fatty”, Exposition, Grand7, Jatujak, Bangkok, Thaïlande

2009 : “Aesthetics of Body”, Exposition commune, Silom Galleria, Bangkok, Thaïlande

2010 : “The Great King”, Exposition, Grand7, Jatujak, Bangkok, Thaïlande

2011 : Exposition privée, Private Gallery, Monaco, Monaco,

2011 : Salon Art3G, Salon d’Art (27.000 visiteurs), Palais des Expositions, Nice, France

2012 : Salon Art Madrid, Salon d’Art (38.000 visiteurs), Pabellón de Cristal of the Casa de Campo park, Madrid, Espagne

2014 : Salon Eurantica, Salon d’Art (47.000 visiteurs), Palais des Expositions, Bruxelles, Belgique

2015 : “Expressions urbaines”, Exposition d’artistes du monde entier, Institut culturel Magrez, Château Labottière, Bordeaux, France

 


 

L’artiste

Silawit Poolsawat est né dans la province de Nakorn Srithommarat, située dans l’extrême sud de la Thaïlande. Admis à l’âge de 20 ans dans la très prestigieuse Université des Beaux Arts de Silpakorn, à Bangkok, il y apprend la science des proportions et y acquiert un style graphique sortant de l’ordinaire – concentré sur les émotions plutôt que sur les détails – en opposition avec l’art traditionnel Thaï.

L’art du portrait

Portant à l’origine une vocation politique ou funéraire dans les civilisations antiques (chez les perses, les égyptiens ou les gréco-romains), le genre du portrait a depuis connu une importante diversification, notamment grâce aux changements intervenus au sein de l’Europe moderne (du 15e au 18e siècle), avec la profération des portraits commandés par la bourgeoisie grandissante. Les principes humanistes de la Renaissance ont également contribué à cet essor, en plaçant l’Homme et son portrait au centre des thèmes abordés par la peinture et la sculpture. Plus qu’une simple relique du passé, ou une représentation officielle, le portrait de la Renaissance est une véritable profession de foi de l’artiste, qui transmet une partie de son vécu et de sa personnalité dans son oeuvre, en se concentrant notamment sur la retranscription des émotions sur les visages. Au cours des 19e et 20e siècle, l’art du portrait s’est émancipé des règles imposées par le passé,b s’engageant à la découverte de nouvelles techniques de représentation, mais aussi dans une approche plus intimiste du genre, libérée de sa pure fonction mimétique. L’apport de la photographie n’est pas à négliger également, puis ce que l’apparition des daguerréotypes dans les pays les plus avancés en Europe a complètement remis en question l’importance du portrait. Pourquoi peint-on encore des portraits aujourd’hui ? Tout comme Silawit Poolsawat, de nombreux artistes Thaïlandais ont étudiés au sein de l’Université des Beaux Arts de Silpakorn. Cette Université, fondée en 1943 par Corrado Feroci, un sculpteur italien commissionné par le gouvernement, fournit une éducation dans le domaine de l’histoire des arts et celui des arts visuels équivalente aux plus prestigieuses universités occidentales aux artistes thaïlandais. Les étudiants pratiquent les différentes techniques de peintures considérée comme « traditionnelle » en Europe (conventionnelle impressionniste, expressionniste, abstraite). Difficile pour les jeunes étudiants d’exprimer leur propre sensibilité, alors que tous les genres, narratifs et descriptifs, figuratifs et abstraits, semblent déjà avoir été explorés. C’est pourquoi des artistes comme Po (diminutif de Silawit Poolsawat) puisent dans leur inspiration asiatique pour donner une nouvelle dimension à l’art du portrait. Son objectif avoué est de renouveler l’art du portrait, ce qu’il achève par une en s’attachant à faire ressortir la personnalité du modèle, l’absence de tout détail superflus et une attention particulière portée à la retranscription d’émotions qui sont éphémères et intenses, singulières et universelles.

Inspirations

C’est durant ses longues errances dans Bangkok que Silawit Poolsawat trouve son inspiration. Ses modèles sont principalement des femmes et des enfants dont l’expression l’ont profondément marqué et à qui il a demandé de les photographier. L’utilisation de l’acrylique lui permettent de retranscrire ce sens de l’imminence et de la spontanéité, capturant l’expression du modèle qu’il a gravé dans sa mémoire. A travers ses portraits, Po offre des instantanés de sa vie et de sa vision saisissante des autres.

Portraits

Silawit est l’auteur de nombreux portraits, princpalement de femmes. C’est en effet chez elles qu’il trouve les visages les plus aptes à communiquer une expression, un sentiment, unevéritable sensibilité. Afin d’apporter une approche nouvelle à l’art du portrait, il combine son intuition naturelle en tant qu’artiste avec un style influencé par les techniques occidentales afin de transmettre l’émotions de ses modèles. Po est actuellement en train de réaliser une série de portrait de femme Hmong, une minorité ethnique située dans le Nord du Vietnam, inspirés par des photographies d’Eric Monteil.

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